Spruyti présente l’ouvrage Saphodisiaque
TweeterL’auteure :
Je suis née à Lille dans une famille de notables, hautement catholique. Dès mon plus jeune âge, je me suis trouvée en marge de la société. De tempérament artistique, j’ai pourtant défié ma famille, qui me tenait pour une ratée, en me lançant, à 21 ans, dans les affaires. Pour dire vrai, je pensais que l’activité de centre d’affaires (encore inexistante à l’époque), que je lançais en Belgique, me rendrait riche après 5 ans. Mais, quand on n’a pas d’argent ni les moyens de se promotionner dans un secteur auquel personne ne comprend rien, le temps est votre seul banquier. Finalement, après 7 années de vache maigre, j’ai quand même réussi sans pour autant y perdre mon âme. Je n’ai jamais quitté des yeux mon rêve d’écrire, et même si je foule ce nuage plus âgée, je m’y installe avec certainement plus d’intelligence, avec tellement d’expérience, ayant côtoyé des gens exceptionnels. Sans ce trajet, tumultueux, par certains côtés, je n’aurais jamais pu écrire ce livre. Saphodisaque est mon premier roman terminé. Il s’agit d’une totale fiction, bien qu’une part de mon vécu ait servi de terreau à la trame.
Le livre :
En 1982, à la veille de ses 18 ans, la très belle Daphné de Bronckhorst, seule héritière d’un empire financier, tombe sous le charme d’Axelle. Dans le plus grand secret, les deux jeunes adolescentes vivent une passion intense et charnelle.
Un matin, son père apprend fortuitement sa relation particulière, mais préférant agir par la bande, il fait mine de n’en rien savoir.
Sans s’en rendre compte, Maxence agira, tout comme son père, Maximilien, l’avait fait pour lui et son épouse.
Ce dernier, soucieux de sa descendance, avait imposé à sa bru, Ophélie de Marroire, une pression destructrice afin qu’elle engendre un héritier mâle. Malgré son hostilité, le couple avait tenu bon.
A la mort de leur deuxième enfant, la belle princesse avait sombré dans une dépression profonde. Dès lors, elle refusa à Maxence l’accès de sa chambre et décida de se soustraire de la vie publique.
Il revint à sa fille de se substituer aux obligations mondaines de la mère.
Mais à force, ce jeu de rôle instaurera la confusion dans l’esprit du comte, car sous la déconvenue de savoir sa fille homosexuelle, couve une jalousie trouble, Daphné ressemblant trait pour trait à sa mère.
C’est donc, avec un acharnement aveugle, que le comte usera de tous les moyens, pour séparer les jeunes filles, jusqu’à concevoir « l’inconcevable ».
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